samedi 31 octobre 2015

Visite de Saint Eustache

Je passe régulièrement devant et je n'étais jamais rentré. Hier, j'étais en mode touriste dans la ville que j'habite depuis 24 ans et pour la première fois, j'ai enfin franchi le pas de la porte de Saint Eustache, 2 impasse Saint-Eustache, 75001 Paris
Et voici l'intérieur :




































mardi 27 octobre 2015

Croire ou ne pas croire... Tout est là...

De Caroline Klein à son fils Jacques qui a fait pipi au lit :



« Que c’était mal ? Non, et puis de manière générale évite de croire. Je veux te parler comme à un adulte, alors écoute-moi : les croyances sont le contraire des rêves. Les croyances ferment, les rêvent ouvrent. Heureusement, la nuit, les croyances sont défaites par les songes, sinon tu serais en permanence dominé par un monde construit par les visions imposées par d’autres.


On croit à la suprématie du travail. On croit aux publicités. On croit aux articles des journalistes. On croit aux promesses des politiciens. On croit en la patrie outragée. On croit en un type en robe qui parle au nom de Dieu alors qu’il ne l’a jamais rencontré. On croit en l’argent, alors que ce ne sont que des feuilles de papier imprimé. On croit en la liberté. On croit en l’amour. On croit en la famille. On croit en ses parents, on croit en ses enfants. On croit à l’immortalité. Et pour finir, on croit le médecin qui vous dit que « vous allez vous en sortir » et puis c’est souvent à ce moment-là, quand il est trop tard, qu’on se demande si l’on ne nous a pas pris depuis le début pour « quelqu’un à qui l’on peut faire croire n’importe quoi » ».

"Le 6ème sommeil"
Bernard Werber

samedi 24 octobre 2015

"Elle s'est assise pour que nous puissions nous lever."

Le 24 octobre 2005,
Rosa Parks
meurt à Detroit, à l'âge de 92 ans.
 
Elle incarnait la lutte des Noirs américains pour le respect de leur dignité et de leurs droits depuis 50 ans... Très exactement depuis l'après-midi du 1er décembre 1955, quand elle avait refusé de céder sa place à un Blanc dans un autobus de Montgomery, dans l'Alabama, comme la loi ségrégationniste du sud l'obligeait à le faire. Le chauffeur, James Blake, avait porté plainte, et, le 5 décembre, elle avait été condamnée à une amende de 15 $.
 
Elle avait fait appel, et, en attendant, galvanisés par la tranquille assurance de cette petite couturière et par les discours d'un jeune pasteur, Martin Luther King, les Noirs avaient décidé de boycotter les transports publics de Montgomery. 
Le boycott dura 381 jours, et, finalement, la ségrégation fut déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême. 

 À sa mort, c'est le pays entier qui rend hommage à celle dont Jesse Jackson dit :
 "Elle s'est assise
pour que nous puissions nous lever."

vendredi 23 octobre 2015

La citation du jour !!!

"L'homme n'est que poussière,
c'est dire l'importance du plumeau"

De Alexandre Vialatte
transmise par l’indéboulonnable Charlène Duval 

mercredi 21 octobre 2015

Certains sont tombés de l'arbre avant...




Evolution de l'homme en 6 millions d'années...

Et pour ceux qui auraient loupé une branche, sachez que vous descendez quand même des singes... Quoi que vous fassiez, disiez, pensiez, notre origine est la même (n'est-ce pas mesdames Boutin, Morano, Barjot, Le Pen, et messieurs Sarkozy, Le Pen, Soral, Dieudonné)...

Il faut reconnaitre que certains sont carrément tombés des cimes des arbres de l'évolution...

vendredi 16 octobre 2015

Jour particulier... Message particulier !!!

"Charles et Janus
Janus et Charles
Armoire à glace
et glace italienne
La présence et la douceur
Janus n'est jamais choisi par hasard
l'homme au deux visages (sourire)
Pour cette belle journée d'automne
je vous souhaite du bon
du bon et du beau
Bon anniversaire..."
Merci pour ce joli cadeau Laurence

Pensée du jour...

"Lorsque je me sens inutile,
je pense à l'O.N.U. et je relativise..."

"Journal intime d'un chat acariâtre"
Frédéric Pouhier & Susie Jouffa

jeudi 15 octobre 2015

Je ne sais pas comment je dois le prendre...

Petite anecdote de bureau...

Ce matin avait lieu ce qui s'appelle chez nous le COMGI, grande réunion au sommet autour de notre Directeur Général (qui vient juste d'arriver), de tous les Directeurs Généraux Adjoints et des principaux chefs de service...

Ils parlent d'un nouveau logiciel déployé il y a peu et le D.G. demande, au sujet de cet outils de gestion des contrats :

"Pourquoi le nom de "Fides" ?"

Ma chef explique que je suis à l'origine de la plupart des noms des logiciels mis en production. J'aime bien exploré la mythologie gréco-romaine, c'est souvent une source d'inspiration... inspirante...

Et elle explique qui est cette déesse romaine nommé Fides :

"La déesse protectrice des contrats, deus fidius, déesse du serment et de la loyauté. Elle personnalise le respect des engagements, la gardienne de l'honnêteté et de l'intégrité des transactions entre les personnes."
 Monnaie romaine (env. 105–117 apr. J.-Chr.), représentant l’impératrice Plotine côté face, et l'allégorie de Fides et ses attributs (l’épi de blé et la corbeille de fruits).
Partie sur son élan, elle ajoute devant tous les pontes de la boite :

"Charles, c'est notre dieu grec..."

Bon, eh bien voilà... Ça, c'est fait...

N'oublions jamais Peter Norman, héros sans gant, effacé de l’histoire, qui n’a jamais cessé de lutter pour l’égalité des hommes.

L'article qui suit vient du Demotiveur.fr (Cliquez ici) et relate une histoire peu connue, triste et belle à la fois. Des histoires comme le sport peut en produire et peut faire, quoi qu'il arrive, faire avancer, un peu, les choses...

 Ce texte est de Nathan Weber

"Personne ou presque ne fait attention à lui, l'homme qui ne lève pas le poing sur cette photo mythique. Et pourtant... C'est peut être bien lui le plus grand héros de cette scène !

Parfois, les images peuvent nous tromper.

Prenez cette photographie, par exemple. Vous la reconnaissez sans doute, elle est extrêmement célèbre et se trouve dans tous les livres d’histoire : c’est le geste de rébellion de deux coureurs afro-américains, John Carlos et Tommie Smith, brandissant le poing pour protester contre la ségrégation raciale, alors qu’ils se trouvaient sur le podium après avoir couru les 200 mètres lors des Jeux Olympiques de 1968, à Mexico.

Eh bien cette photo m’a trompé, pendant très longtemps… Et il est probable qu’elle vous ait trompé, vous aussi.
      
J’ai toujours vu cette photo comme une image extraordinairement puissante de deux hommes de couleur, pieds nus, tête baissée, leur poing ganté de noir brandi vers le ciel tandis que l’hymne national Américain retentissait.  J’ai toujours vu dans cette image un geste symbolique fort pour défendre l’égalité des droits pour les personnes de couleur, dans une année notamment marquée par la mort de Martin Luther King et de Bobby Kennedy.

J’ai toujours vu dans cette image une photographie historique de deux hommes de couleur.  

Et c’est pour ça, sans doute, que je n’ai jamais vraiment fait attention à ce troisième homme. Un blanc, immobile, figé sur la deuxième marche du podium. Il ne brandit pas le poing en l'air. J'ai toujours vu dans ce troisième homme une sorte d’intrus, une présence en trop, arrivé là un peu par hasard et malgré lui.

En fait, je pensais même que cet homme représentait, dans toute sa rigidité et son immobilité glacée, l’archétype du conservateur blanc qui exprime le désir de résister à ce changement que Smith et Carlos invoquaient en silence derrière lui.

Mais je me trompais. Pire que ça : je ne pouvais pas mieux me tromper.

La vérité, c’est que cet homme blanc sur la photo, celui qui ne lève pas le bras, est peut-être le plus grand héros de ce fameux soir d’été 1968.

Il s’appelait Peter Norman, il était australien et ce soir-là, il avait couru comme un dingue, terminant la course avec un temps incroyable de 20 s 06. Seuls l'Américain Tommie Smith avait fait mieux, décrochant la médaille d'or tout en inscrivant un nouveau record du monde, avec un temps de 19 s 78. Un deuxième Américain, un certain John Carlos, se trouvait sur la troisième marche avec seulement quelques millisecondes d'écart avec Norman.

En fait, on pensait que la victoire se départagerait entre les deux américains. Norman, c’était un coureur inconnu, un outsider, qui a soudain eu un coup de fouet inexpliqué dans les derniers mètres et s’est retrouvé propulsé sur le podium. Cette course, c’était la course de sa vie.

Pourtant, le plus mémorable ne fut pas la performance en elle-même, mais bien les évènements qui s’ensuivirent lors de la montée des coureurs sur le podium après la course.

Smith et Carlos allaient bientôt montrer à la face du monde entier leur protestation contre la ségrégation raciale. Ils se préparaient à faire quelque chose d’énorme, d’un peu risqué aussi, et ils le savaient.

Norman, lui, était un blanc d’Australie. Oui, d’Australie : un pays qui avait à l’époque des lois d’apartheid extrêmement strictes, presque aussi strictes que celles qui avaient cours en Afrique du Sud. Le racisme et la ségrégation étaient extrêmement violents, non seulement contre les Noirs mais aussi contre les peuples aborigènes.

Les deux afro-américains ont demandé à Norman s’il croyait aux droits humains. Norman a répondu que oui.

« Nous lui avions dit ce que nous allions faire, nous savions que c’était une chose plus glorieuse et plus grande que n’importe quelle performance athlétique, » racontera plus tard John Carlos.  « Je m’attendais à voir de la peur dans les yeux de Norman… Mais à la place, nous y avons vu de l’amour. »

Norman a simplement répondu : « Je serai avec vous ».
  
Peter Norman, le "troisième homme"
Smith et Carlos avaient décidé de monter sur le podium pieds nus pour représenter la pauvreté qui frappait une grande partie des personnes de couleur. Ils arboreraient le badge du Projet Olympique pour les Droits de l’Homme, un mouvement d’athlètes engagés pour l’égalité des hommes.

Mais ils ont bien failli ne pas porter les fameux gants noirs, le symbole des Black Panthers, qui ont finalement fait toute la force de leur geste.

C’est Norman qui a eu l’idée.

En fait, juste avant de monter sur le podium, Smith et Carlos ont réalisé qu’ils n’avaient… qu’une seule paire de gants. Ils allaient renoncer à ce symbole, mais c’est Norman qui a insisté, en leur conseillant de prendre un gant chacun.

Et c’est ce qu’ils ont fait.

Si vous regardez bien le cliché, vous verrez que Norman porte, lui aussi, un badge du Projet Olympique pour les Droits de l’Homme, épinglé contre son cœur.
 
Les trois athlètes sont montés sur le podium ; le reste fait partie de l’Histoire, capturé par la puissance de cette photo qui a fait le tour du monde.

« Je ne pouvais pas voir ce qui se passait derrière moi » se souviendra plus tard Norman, « mais j’ai su qu’ils avaient mis leur plan à exécution lorsque la foule qui chantait l’hymne national Américain s’est soudainement tue. Le stade est devenu alors totalement silencieux. » 

Cet évènement a provoqué l’immense tollé que l’on sait. Les deux coureurs ont été immédiatement bannis de la discipline et expulsés du village olympique. Une fois de retour aux États-Unis, ils ont fait face à de nombreux problèmes et ont reçu d’innombrables menaces de mort.

Ce que l’on sait moins, c’est que Peter Norman, lui aussi, a subi de lourdes conséquences. Pour avoir apporté son soutien à ces deux hommes, il a dû dire adieu à sa carrière qui aurait pu être extrêmement prometteuse.

4 ans plus tard, malgré son excellence dans la discipline, il n’est pas sélectionné pour représenter l’Australie pour les Jeux Olympiques de 1972. Il ne sera pas non plus invité pour les JO qui se dérouleront dans son propre pays, en 2000.

Dégoûté, Norman a laissé tomber les compétitions athlétiques, et s’est remis à courir au niveau amateur. En Australie, où le conservatisme et la suprématie raciale avait la peau dure, il a été traité comme un paria, un traître. Sa famille l’a renié, et il n’arrivait pas à trouver de travail à cause de cette image qui lui collait à la peau. Il a travaillé un temps dans une boucherie, puis en tant que simple prof de gym. 

Après une blessure mal soignée, il a fini ses jours rongé par la gangrène, la dépression et l’alcoolisme.

Pourtant, Norman a eu pendant des années une chance de se racheter, de sauver sa carrière et d’être à nouveau considéré comme le grand sportif de talent qu’il était : Il a maintes fois été invité à condamner publiquement le geste de John Carlos et de Tommie Smith, de demander pardon, bref de se repentir face à ce système qui avait décidé de l’exclure.

Un simple pardon aurait pu lui permettre de de revenir dans la discipline, et plus tard de faire partie des organisateurs des jeux olympiques de Sydney en 200.  Mais il n’en a rien fait. Norman n’a jamais laissé ses opinions faiblir, et n’a jamais accepté de trahir les deux américains pour se « racheter ».

Avec le temps, Carlos et Smith ont été considérés comme de véritables héros ayant défendu la cause de l’égalité raciale envers et contre tous.

En Californie, une statue a même été érigée en hommage à ces deux athlètes aux poings levés…

Sauf que l'Australien ne figure pas sur cette statue.

 
Gommé, supprimé de l’histoire et pourtant détesté de tous en son pays, voilà ce qu’il était devenu.  Son absence semble être l’épitaphe d’un héros que personne n’avait remarqué, et que l’histoire n’aura malheureusement pas retenu.

En 2006, Peter Norman décède finalement à Melbourne, en Australie. Pendant des décennies, il a a donc été pour beaucoup "l'homme qui n'a pas levé le poing" tout en étant complètement déconsidéré par son propre pays puis, pire encore, oublié.

À son décès, les deux sprinteurs américains ont tenu à porter son cercueil. 
 

N'oublions jamais Peter Norman, héros sans gant, effacé de l’histoire, qui n’a jamais cessé de lutter pour l’égalité des hommes."

mercredi 14 octobre 2015

Repéré(e)... Grillé(e)...

Ce matin, ligne 14, je m'assois à côté d'un jeune homme qui n'attire pas plus mon regard que cela, étant plongé dans l'excellent "Ça ne peut pas rater" de Gilles Legardinier (Eh oui, je lis aussi des livres de "filles")...

Le jeune homme, casque rivé sur les oreilles (comme moi), sort sont "téléphone à la pomme" et passe en revue sa playlist afin de choisir ce qu'il va écouter...

Je ne peux pas m'empêcher de jeter un œil... L'avantage des écrans de nos téléphones, c'est que maintenant, tout le monde voit tout...

Le défilé musical commence :
  • Tous les albums de Mylène Farmer...
  • Beaucoup de Madonna...
  • Un Tears for Fears...
  • Quelques Diana Ross...
  • Lady Gaga...
  • Janet Jackson...
  • Et deux ou trois trucs que je ne connais pas (Je ne dois pas être assez jeune... No comment).
En revanche, pas de Dalida, de Mireille Mathieu ou d'Annie Cordy. En revanche, lui, il doit être trop jeune, malgré le Tears for Fears et les Diana Ross qui démontre assurément une certaine culture musicale.

Conclusion :
Je crois que je suis assis à côté d'une folle,
d'une jeune folle,
d'une vraie jeune folle...

C'est bien les grands écrans... On sait tout de vous en 2 secondes...

lundi 12 octobre 2015

Chacun son romantisme... Nous, c'est ça...

Souvent une question revient :
"Sur quelle musique vous êtes-vous rencontrés ?"

A chaque fois nous avons droit à des choses ultra-romantiques...

Eh bien, pour mon mari et moi, c'est ça :


"Je te prendrai nu dans la Simca 1000"
Les chevaliers du Fiel...

C'était le 8 mai 1996 au Thermik, pour ceux qui n'aurait pas lu notre rencontre, vous pouvez cliquez ici...

Oui, en pleine période techno, c'était encore le seul bar où ce genre de musique pouvait passer entre une Macaréna et un Sylvie Vartan...

Oui, il y a plus romantique mais voilà, c'est comme ça... Vous imaginez bien que c'est le genre de chose que l'on hurle pas sur tous les toits... Mais sur un blog, oui...

Et pour enfoncer le clou, les paroles très élégantes, très fines et surtout très glamour pour une rencontre :

"Je te prendrai nue dans la simca 1000
je te prendrai nue dans la simca 1000...

je t'ai rencontré de Narbonne,
je t'ai trouvé vachement bonne
tu mangeais une pizza comme une conne
et j'crois bien que c'était une Calzone
je te prendrai nue dans la simca 1000
il me prendra nue dans la simca 1000

en marchant le long des berges,
je t'ai demandé si tu étais vierge
tu m'as répondu que tu étais gémeaux
que quand tu pissais ça faisait des grumeaux.

je te prendrai nue dans la simca 1000
il me prendra nu-u-u-ue dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000

On est allé dansé au Kilimandjaro
tout les deux mots tu faisais un rot

mais putain que tu étais belle
comme la mairie de Sainte-Gabelle
t'avais un soutien-gorge sans bretelle
moi j'avais un slip sans élastique
je te prendrai nue dans la simca 1000
il me prendra nue dans la simca 1000

et à la fin de la journée...
dans ta grande bouche ma langue j'ai fourré
j'ai reconnu le menu aux creux de tes dents
y'avait des restes au moins pour 20 francs
j'ai regretté que t'es pas bu un café
ça m'aurait aidé à digérer 

je te prendrai nue dans la simca 1000
il me prendra nue dans la simca 1000
je te prendrai nue dans la simca 1000
il me prendra nue dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000
il nous prendra nu dans la simca 1000"

samedi 10 octobre 2015

Je t'écoute, je te veille, je prends soin de toi

"C'est toujours dans la douleur que l'on reconnaît les proches, les potes, les amis, ceux qui par un regard droit dans les yeux, une pression plus franche que d'habitude de la main sur ton épaule, une bise davantage appuyée que la veille, une tendre accolade que d'habitude on se refuse par pudeur, te font comprendre sans mot dire qu'ils participent, qu'ils partagent. 

Je prends soin de toi, nous nous ménageons, je suis là, je te le dis par un détail, juste pour que tu le saches, si besoin.

Je t'écoute, je te veille, je prends soin de toi, crois-moi. C'est bien, c'est beau.

C'est comme un si cher sourire parti et en même temps diffusé en chacun de nous, pour qu'il reste avec nous, malgré tout. Je vous embrasse."
Franck Quelen

mercredi 7 octobre 2015

Matthew Shepard... Pour ne pas oublier.

Il y a 17 ans, dans la nuit du 6 au 7 octobre 1998, Matthew Shepard, 21 ans, est lâchement torturé à coups de poing et de crosse de revolvers par Aaron McKinney et Russell Henderson  dans la petite ville de Laramie (Wyoming), parce qu'il est homosexuel. La police retrouvera Matthew 18 h 00 après son agression.

Il est décédera le 12 octobre sans jamais repris connaissance. Il sera enterré le 16 octobre...
 Fondation Matthew Shepard - Cliquez ici

Petite histoire :
Le 16 octobre, jour des funérailles, les pages d’accueil des sites internet homosexuels prennent le noir comme couleur dominante. Ce même jour, des militants de la Westboro Baptist Church, emmenés par leur pasteur Fred Phelps, manifestent près de l’église où a lieu la cérémonie, au cri de « God hates fags » (Dieu déteste les pédés), en brandissant des pancartes « Matt in hell » (Matthew en enfer).

Romaine Patterson, une amie de Matthew Shepard, organise une contre-manifestation. Des personnes portant des robes blanches et des ailes gigantesques (ressemblant à des anges) se rassemblent autour du groupe d'homophobes et masquent leurs pancartes, permettant aux funérailles de se dérouler dans le respect.
En 1999, les deux bourreaux de Matthew Shepard, Russell Henderson et Aaron McKinney, alors âgés de 21 et 22 ans, sont condamnés à la perpétuité, sans possibilité de libération.